just the way you are ★ pierce.

Il était bientôt vingt heures, que je m'apprêtais à entrer dans la forêt. J'avais la tête lourde, avec tout ce qui se passait dans la ville. Je m'inquietais pour Nathàniel, pour tous les autres habitants aussi, en fin de compte. Ce que je redoute le plus, c'est la fête qui va bientôt se dérouler. Avec les activités vampiriques qui frôlent leur apogée, je sens qu'il va y avoir une attaque. Je le sens. Je compte évidemment y aller, j'espère que ces buveurs de sang s'abstiendront, vu la présence d'anges. Je dois vraiment méditer, me libérer l'esprit. D'ailleurs, une chance qu'Hadley est là pour m'écouter. Mais bon, ce n'est pas en pensant à tout ça que je vais me vider l'esprit. Je marchais lentement vers l'entrée de la forêt, regardant le délicieux soleil se couché au loin. Pourquoi la forêt ? Parce que c'est mon endroit favoris. Mais encore ? Parce que je me sens totalement libre, en accord avec la nature. Par contre, ses temps-ci je me demande si les vampires qui rôdent relèvent encore de naturel ? Bordel, il faut que j'arrête de penser à ça ! Bon, j'adore les animaux, la flore, la tranquilité. Me voilà désormais entré dans la forêt de Kentwood, laquelle plus personne ne vient faire de randonné ou autres. Avec les rumeurs et tous ces meurtes, plus personne avait le goût d'y entrer. Cependant, les vampires ne me faisaient pas peur. Je pourrais parraître vieille, mais avec 113 ans, j'ai vu toutes sortes de choses ! Des vampires, des loups-garou et même des humains tellement bizarres qu'ils étaient presque aussi dégoûtants, etc.

Soudainement, alors que j'ai décidé de stopper mon ascension, j'ai senti une vive présence. Une brise se fit sentir, mes cheveux virevoltèrent et je ressentis une deuxième fois, cette femme. Je jetai un regard vers ma droite, derrière moi. Je savais bien qu'elle était là; Katherine. Pourquoi est-ce que je ne peux jamais avoir l'esprit en paix ?! Mais bon, je me retournai vers elle, et lui lança :

« Ahhh, Katherine, quel bonheur ! »

On pouvait sentir que la tension était déjà palpable. Je m'imagine déjà ce qu'elle était venu faire ici, dans cette forêt où les humains sont sans défense. En plus d'être plus puissants, ces lâches les attaquent dans des endroits isolés. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours eu cette haine pour Katherine. À en voir son regard, c'ets forcement réciproque.

Errant dans une atmosphère tangible et pénible, j'errais dans une ruelle sombre, il faisait encore jour ,mais la nuit traditionnellement révolu aux vampires allait montrer le bout de son nez. Mes cheveux caressaient mon visage, je marchais lentement ,mais surement, tout était parfaitement en place. Mon plan allait de nouveau fonctionner. Les familles fondatrices de Kentwood ne mesureraient l'ampleur de mon dessin. La fête approchait à grand pas, je comptais bien évidemment m'y rendre, sinon pourquoi je serais de retour ? Après des années. De toute façon, personne ne pourrait m'arrêter, une dizaine de vampire était sous mes ordres, et tout allait se dérouler à la pointe de la perfection. Je pensais retrouvé quelqu'un se soir la, un buveur de sang qui se nourrissait seulement de sang animale, il devait se trouver dans l'immense foret à quelques pas du centre de Kentwood. Il ne me fallut que quelques secondes pour me rendre dans la foret ou j'ai retrouvé une personne, mais pas la bonne. Océanna, cette jeune et belle fille, un ange, ces créatures si pathétique. J'avais deux cents ans de plus que celle-ci est donc comme le veux la nature, j'étais beaucoup plus forte. Mais je devais avouer que leurs pouvoirs étaient redoutables dans un combat. Et voilà qu'elle se mit à me dire "Ahhh, Katherine, quel bonheur ! ". Prise de parole froide et vertueuse, d'un regard glaciale je lui dit ;

- Et bien, tu as décidé de faire une tendre et douce ballade ? Ça fait un bail que je ne t'avais pas vu.

L'essence de mon âme dégageait une odeur de mort, l'attention que je lui témoignais relever d'une décision peu conventionnelle. Je ne respecter aucune règle et ce n'était pas un Ange qui allait m'en empêcher. Cela fessait seulement une petite semaine que j'étais enfin de retour et je n'avais toujours pas tuer un habitant. L'heure approché et je me réservais pour la soirée des fondateurs. Un silence s'installa entre nous, Océanna savait très bien que quand je me montrais c'était que je préparais quelque chose de parfaitement atroce. Elle allait certainement se douter de quelque chose, mais je n'étais pas préoccupée par ceci. Je lui fit un sourire malsain et diabolique. Je voyais déjà certains questions arriver "Que fait tu ici ? Qu'est que tu prépares " et bla bla bla. A quoi bon y répondre ? C'était d'un ennuie inutile.

Je savais bien que cette aura malsaine ne pouvait qu'être elle. Je ne sais pas pourquoi, mais je peux la sentir à des kilomètres à la ronde. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait des siennes dans la région de Kentwood. C'était clair qu'il se passerait quelque chose. Qu'elle préparait un mauvais coup. En fait, c'était stupide de se poser la question, lorsque Katherine débarque en quelque part, c'est pour préparer un plan sordide et diabolique. J'ai eu vent de ses anciennes esquades de vampires et de ces anciennes tueries dans le monde. Évidemment, il fallait qu'elle vienne ici, une petite isolée, où tous les habitants '' vivaient '' paisiblement. Contrairement aux autres vampires, Katherine est capable de fermer sont esprit à la télépathie des anges, ce qui me met totalement en rogne. Si seulement je pouvais savoir ce qu'elle mijote. Malheureusement pour elle, les vampires plus faibles qu'elle nous laisse une énorme porte ouverte pour épier leurs moindres intentions. Pendant que nous nous fusillions du regard, elle me jeta : « Et bien, tu as décidé de faire une tendre et douce ballade ? Ça fait un bail que je ne t'avais pas vu. » Son accablante humeur n'a donc pas encore changé.

« Ça fait un bail que je ne t'ai pas vu aussi, et je supportais assez bien la situation avant ... maintenant. »

Il est bien rare que j'adhère à ce genre de ton voix, mais avec elle c'était bien plus adéquat. Son ton froid de vipère m'irritait au plus haut, et il me faisait plaisir à chaque de lui répondre de la même façon. Je savais que si j'essayais de lui soutirer des informations, ce serait peine perdue. Et si j'essayais de lui forcer à parler, c'est peine perdue aussi. Alors, je préfère rester pacifiste et attendre l'apocalypse. Alors que je trouvais la conversation ennuyante, je me téléporta derrière pour lui déposer à l'oreille un petit : « bouh! ». Ensuite, j'enchaîna avec :

« Dis, tu veux m'accompagner à la fête ? »

Et je continuai ma phrase dans ma tête : pour que je t'empêche de foutre le bordel dans la ville.